Courroie de distribution

Cela faisait 4 ans et 9 mois que je roulait en FIAT BRAVO 100 SX 16V, et cela sans aucun problème, lorsque moteur s'arrête brutalement à 75 800 km. verdict : RUPTURE DE LA COURROIE DE DISTRIBUTION !

Cette panne étant intervenu juste devant un garage Citroën, la voiture a d'abord été prise en charge par ce garage, mais une fois le diagnostic effectué, j'ai été obligé de la faire transférée dans un garage du réseau FIAT, afin d'espérer une éventuelle prise en charge par FIAT Auto de la remise en état.

• entre 80 000 et 100 000 km ou 4 ans.
  Lorsque je lui fais remarquer qu'ils ne l'ont pas changée lors de la dernière révision à 3 ans et 8 mois, il me répond que la voiture n'avait que 49 000 km.
• 80 000 km ou 5 ans. Il est très surpris quand je lui dis que le carnet préconise le remplacement à 120 000 km
• 80 000 km ou 3 ans et contrôle lors de la révision des 60 000 km (il savait que j'étais en panne à 75 000 km).

Album photos

extrait de la facture de réparation. Les pièces sont référencées "REF2" ! Explication du garage : chaque pièce étant facturée 2 fois, l'une au client pour 50% et l'autre à FIAT Auto également pour 50%, elles doivent donc avoir une référence spéciale pour des raisons comptables et de stock. Cette pratique pour des besoins purement interne au garage ne devrait pas apparaître sur la facture du client, car elle ne permet pas de comprendre et de vérifier sa facture, ni de connaître la provenance des pièces utilisées.

Explication donnée par le garage, la culasse reçue était en échange standard, et elle était déjà équipée des 16 soupapes, mais le chef d'atelier a jugé qu'il fallait néanmoins en remplacer 2 car elles n'étaient pas étanches !

Comme me l'a fait très justement remarqué ma concierge, "c'est comme si votre concessionnaire vous facturait 2 pneus neuf lorsque vous acheter une voiture neuve, car le constructeur aurait monté des pneus usés"

Très rapidement, j'obtiens une opératrice qui enregistre ma demande, me donne un numéro de dossier (n°250 56 xx) et qui m'explique que mes questions doivent être posées au garage ayant effectuée les réparations et que l'incident était clos.

N'ayant pas reçu de réponse satisfaisante des différents concessionnaires FIAT¹ interrogés et ayant l'impression d'un certain fatalisme sachant que de toute façon le client n'a pas le choix, j'ai rappelé le service client, qui m'a donné un nouveau numéro de dossier (n°250 57 xx).

Dans l'après-midi qui a suivi, j'ai reçu un appel de Mr B. du service client de Fiat Auto, basé à Milan en Italie.
Tout d'abord, il m'a dit que :

• C'était exceptionnel qu'un inspecteur accorde un tel geste commercial (50% de prise en charge).
• Que les pièces de rechange sortaient de leur magasin de Vatri, mais pas d'explication sur le problème d'étanchéité de deux des soupapes montées sur la culasse reçu par le garage, car il n'est pas technicien.

• Ce manque de transparence entre les différentes acteurs du groupe FIAT et le client, me semble préjudiciable pour son image de marque.
  
• La prise en charge effectuée à 50%, montre qu'il y avait bien un défaut sur mon véhicule et dans ce cas, il s'agit d'un vice caché (article 1641) qui doit être pris en charge intégralement par la garantie.
  
• Tout technicien sait que l'on ne change pas une culasse comme l'on peut par exemple changer un balais d'essuie-glace. Une culasse est soumise à de fortes contraintes (pression, chaleur, explosion...) et elle doit rester étanche.
  Une culasse en échange standard est réusiné (plan de joint, porté des soupapes...) et subit différents tests. Ces opérations ne faisant pas bon ménage avec la poussière, le sable... et l'usinage se faisant sous lubrification, les pièces sont nettoyées avant pour ne pas le souiller et rincées après afin polluer les opérations qui suivent.
  Dans ces conditions, qui peut m'expliquer l'état de ma culasse ?

Si vous avez été victime de la même panne, ou si vous souhaitez en savoir plus, ou si vous avez des explications sur la méthode de gestion des pièces de rechange, ou si tout simplement, vous souhaitez me faire part de vos remarques sur cette page, n'hésitez pas à m'envoyer un e-mail.

" Art. 1641. - Le vendeur est tenu de la garantie à raison des défauts cachés de la chose vendue qui la rendent impropre à l'usage auquel on la destine, ou qui diminuent tellement cet usage que l'acheteur ne l'aurait pas acquise ou n'en aurait donné qu'un moindre prix s'il les avait connus."

Ne s'agit-il pas de Ferraille Invendue À Turin...
Ou bien Fixe-It Again Tony ⁴